Georges Feydeau, dramaturge français (décédé en 1921)

Georges-Léon-Jules-Marie Feydeau (français: [ʒɔʁʒ fɛ.do] ; 8 décembre 1862 - 5 juin 1921) était un dramaturge français de l'époque connue sous le nom de Belle Époque. On se souvient de lui pour ses farces, écrites entre 1886 et 1914.

Feydeau est né à Paris de parents bourgeois et a grandi dans un milieu artistique et littéraire. Dès son plus jeune âge, il est fasciné par le théâtre et, enfant, il écrit ses premières pièces et organise ses camarades de classe en troupe de théâtre. À l'adolescence, il écrit des monologues comiques et passe à l'écriture de pièces de théâtre. Sa première comédie pleine longueur, Tailleur pour dames (Ladies 'Tailor), a été bien accueillie, mais a été suivie d'une série d'échecs comparatifs. Il abandonne un temps l'écriture au début des années 1890 et étudie les méthodes des premiers maîtres de la comédie française, notamment Eugène Labiche, Alfred Hennequin et Henri Meilhac. Avec sa technique affinée, et parfois en collaboration avec un co-auteur, il écrit seize pièces de théâtre entre 1892 et 1916, dont beaucoup sont devenues des incontournables du répertoire théâtral en France et à l'étranger. Ils comprennent L'Hôtel du libre échange (The Free Exchange Hotel, 1894), La Dame de chez Maxim (The Lady from Maxim's, 1899), La Puce à l'oreille (A Flea in Her Ear, 1907) et Occupe-toi d'Amélie ! (Prendre soin d'Amélie, 1908).

Les pièces de Feydeau sont marquées par des personnages observés de près, auxquels son public pourrait s'identifier, plongés dans des intrigues comiques rapides d'identité erronée, de tentative d'adultère, de chronométrage en une fraction de seconde et d'une fin heureuse précaire. Après le grand succès qu'elles ont connu de son vivant, elles ont été délaissées après sa mort, jusqu'aux années 1940 et 1950, lorsque les productions de Jean-Louis Barrault et de la Comédie-Française ont suscité un regain d'intérêt pour ses œuvres, d'abord à Paris puis dans le monde entier. .

La vie personnelle de Feydeau a été gâchée par la dépression, le jeu infructueux et le divorce. En 1919, son état mental se détériore fortement et il passe ses deux dernières années dans un sanatorium à Paris. Il y mourut en 1921 à l'âge de cinquante-huit ans.