La 9e symphonie d'Anton Bruckner reçoit sa première représentation à Vienne, en Autriche.

La Symphonie n° 9 en ré mineur, WAB 109, est la dernière symphonie sur laquelle Anton Bruckner a travaillé, laissant le dernier mouvement incomplet au moment de sa mort en 1896 ; Bruckner l'a dédié "au Dieu bien-aimé" (en allemand, dem lieben Gott). La symphonie a été créée sous Ferdinand Lwe à Vienne en 1903.

(Note de désambiguïsation : bien qu'il soit logique de nommer cette "Symphonie en ré mineur, opus posthume", ce nom fait généralement référence à la Symphonie "annulée" en ré mineur.)

Josef Anton Bruckner (allemand : [ˈantoːn ˈbʁʊknɐ] (écouter) ; 4 septembre 1824 - 11 octobre 1896) était un compositeur, organiste et théoricien de la musique autrichien surtout connu pour ses symphonies, messes, Te Deum et motets. Les premiers sont considérés comme emblématiques de la phase finale du romantisme austro-allemand en raison de leur riche langage harmonique, de leur caractère fortement polyphonique et de leur longueur considérable. Les compositions de Bruckner ont contribué à définir le radicalisme musical contemporain, en raison de leurs dissonances, de leurs modulations non préparées et de leurs harmonies itinérantes.

Contrairement à d'autres radicaux musicaux tels que Richard Wagner et Hugo Wolf, Bruckner a fait preuve d'une extrême humilité devant d'autres musiciens, Wagner en particulier. Cette dichotomie apparente entre Bruckner l'homme et Bruckner le compositeur entrave les efforts pour décrire sa vie d'une manière qui donne un contexte simple à sa musique. Hans von Bülow l'a décrit comme "moitié génie, moitié niais". Bruckner critiquait son propre travail et retravaillait souvent ses compositions. Il existe plusieurs versions de plusieurs de ses œuvres.

Ses œuvres, les symphonies en particulier, ont eu des détracteurs, notamment l'influent critique autrichien Eduard Hanslick et d'autres partisans de Johannes Brahms, qui ont souligné leur grande taille et l'utilisation de la répétition, ainsi que la propension de Bruckner à réviser nombre de ses œuvres, souvent avec l'aide de collègues, et son apparente indécision quant aux versions qu'il préférait. D'autre part, Bruckner était très admiré par les compositeurs suivants, dont son ami Gustav Mahler.