La Loi sur le Manitoba reçoit la sanction royale, ouvrant la voie à l'intégration du Manitoba à une province du Canada le 15 juillet.

La sanction royale est la méthode par laquelle un monarque approuve formellement un acte de la législature, soit directement, soit par l'intermédiaire d'un fonctionnaire agissant au nom du monarque. Dans certaines juridictions, la sanction royale équivaut à la promulgation, tandis que dans d'autres, il s'agit d'une étape distincte. Dans une monarchie constitutionnelle moderne, la sanction royale n'est guère plus qu'une formalité. Même dans des pays comme le Royaume-Uni, la Norvège et le Liechtenstein qui, en théorie, autorisent encore leur monarque à refuser l'assentiment aux lois, le monarque ne le fait presque jamais, sauf en cas d'urgence politique grave ou sur l'avis du gouvernement. Alors que le pouvoir de veto en refusant la sanction royale était autrefois souvent exercé par les monarques européens, un tel événement est très rare depuis le XVIIIe siècle.

La sanction royale est généralement associée à une cérémonie élaborée. Au Royaume-Uni, le souverain peut comparaître personnellement à la Chambre des lords ou peut nommer des lords commissaires, qui annoncent que la sanction royale a été accordée lors d'une cérémonie organisée à cet effet au palais de Westminster. Cependant, la sanction royale est généralement accordée moins cérémonieusement par lettres patentes. Dans d'autres pays, comme l'Australie, le gouverneur général (en tant que représentant du monarque) a le droit de dissoudre le parlement et de signer un projet de loi. Au Canada, le gouverneur général peut donner la sanction soit en personne lors d'une cérémonie au Sénat, soit par une déclaration écrite notifiant au Parlement son accord avec le projet de loi.

L'Acte de 1870 sur le Manitoba (anglais : Loi de 1870 sur le Manitoba) est une loi du Parlement du Canada et une partie de la Constitution du Canada, qui prévoyait l'admission du Manitoba en tant que cinquième province du Canada.Recevant la sanction royale le Le 12 mai 1870, la loi a également continué d'appliquer l'Acte pour le gouvernement temporaire de la Terre de Rupert et des Territoires du Nord-Ouest lorsqu'ils étaient unis au Canada lors de l'absorption des territoires britanniques de la Terre de Rupert et du Territoire du Nord-Ouest par le Canada en juillet 15, 1870.

Espérant apaiser les tensions, la loi marque la résolution juridique de la lutte pour l'autodétermination entre le gouvernement fédéral et le peuple (en particulier les Métis) de la colonie de la rivière Rouge, qui a commencé en 1870 avec l'achat de la Terre de Rupert par le Canada. De nombreuses négociations et des soulèvements sont venus avec cet acte, dont certains ne sont toujours pas réglés aujourd'hui. L'un des sujets de discorde était que les Métis n'étaient pas familiers avec l'application des lois et le concept d'actes et d'argent - cela a eu pour conséquence que de nombreux Métis ont été escroqués de la terre qui était censée être la leur. Bien que la loi comprenne des protections pour les Métis de la région, ces protections n'ont pas été pleinement réalisées et ont conduit de nombreux Métis à quitter la province pour les Territoires du Nord-Ouest.