Prince Frederick Adolf de Suède (né en 1750)

Né le 18 juillet 1750 au majestueux palais de Drottningholm, résidence royale emblématique près de Stockholm, le prince Frederick Adolf, connu en suédois sous le nom de Fredrik Adolf, était une figure notable de la maison royale de Suède. En tant que plus jeune fils du roi Adolf Frederick et de la reine Louisa Ulrika de Prusse, il occupait une place singulière au sein d'une lignée royale marquée par des personnalités influentes.

Ses parents, le roi Adolf Frederick, monté sur le trône de Suède en 1751, et la reine Louisa Ulrika, sœur cadette du redoutable Frédéric le Grand de Prusse, ont façonné un environnement familial où l'érudition et les ambitions politiques se côtoyaient. Louisa Ulrika, en particulier, était une femme d'esprit vif et de grande culture, dont l'influence et les intrigues politiques furent considérables, souhaitant ardemment renforcer le pouvoir monarchique face au Riksdag des États, le parlement suédois. L'ascendance prussienne de Frederick Adolf, par sa mère, le liait directement à l'une des dynasties les plus puissantes et éclairées d'Europe, celle des Hohenzollern.

Le Duc d'Östergötland et Sa Vie

Dès sa naissance, Frederick Adolf fut investi du titre de duc d'Östergötland, une principauté historique et une région riche de Suède. Ce titre ducal, bien que n'impliquant pas une autorité souveraine sur le duché, lui conférait un rang et des revenus significatifs, reflétant son statut élevé au sein de la monarchie. Sa vie fut moins orientée vers les affaires d'État ou les prouesses militaires que celle de ses frères aînés, notamment Gustav III et Charles XIII, qui accédèrent tous deux au trône. Il se distingua plutôt par son inclination pour les arts, la chasse et une vie de cour raffinée. Le prince était réputé pour son goût pour le théâtre, la musique et l'architecture, devenant un mécène apprécié en son temps, à l'image de l'époque gustavienne, réputée pour son épanouissement culturel.

Sa nature, souvent décrite comme plus douce et moins ambitieuse que celle de ses frères, le conduisit à des engagements moins directs dans les tumultes politiques de l'époque. Il passa une part considérable de sa vie à voyager, notamment en Europe, cultivant ses intérêts personnels loin des pressions de la cour de Stockholm et des intrigues de ses aînés.

Les Dernières Années à Montpellier

C'est lors d'un de ces séjours à l'étranger, alors qu'il cherchait un climat plus clément pour sa santé déclinante, que le prince Frederick Adolf s'éteignit. Il décéda à Montpellier, dans le sud de la France, le 12 décembre 1803. Sa mort, loin de sa patrie, marqua la fin d'une vie qui, bien que ne se trouvant pas au premier plan des annales politiques, contribua à l'éclat culturel de l'âge d'or suédois, laissant le souvenir d'un prince cultivé et amateur d'art, dont la présence apporta une touche de raffinement à la cour de Suède.

Foire Aux Questions (FAQ)

Qui était le prince Frederick Adolf ?

Le prince Frederick Adolf, également connu sous son nom suédois Fredrik Adolf, était un prince suédois, né en 1750. Il était le plus jeune fils du roi Adolf Frederick de Suède et de la reine Louisa Ulrika de Prusse.

Quel était son titre ?

Il portait le titre de duc d'Östergötland, une province historique de Suède. Ce titre ducal lui conférait un rang et des revenus royaux, sans pour autant lui donner une autorité souveraine sur la région.

Quels étaient ses liens familiaux notables ?

Ses parents étaient le roi Adolf Frederick de Suède et la reine Louisa Ulrika de Prusse. Par sa mère, il était le neveu de Frédéric le Grand, le célèbre roi de Prusse, et le frère des rois Gustav III et Charles XIII de Suède.

Où et quand est-il décédé ?

Le prince Frederick Adolf est décédé à Montpellier, en France, le 12 décembre 1803. Il y séjournait pour bénéficier d'un climat plus doux, sa santé étant déclinante.

Quel rôle a-t-il joué dans l'histoire de Suède ?

Contrairement à ses frères, Frederick Adolf n'a pas joué un rôle politique ou militaire majeur. Il s'est distingué par son amour des arts, de la chasse et son rôle de mécène, contribuant ainsi à l'effervescence culturelle de l'époque gustavienne en Suède.