La Gendarmerie royale du Canada arrête et accuse deux hommes d'avoir comploté pour perturber un service ferroviaire de la région de Toronto dans un complot prétendument soutenu par des éléments d'Al-Qaïda.

Le complot terroriste de Via Rail Canada en 2013 était un complot visant à commettre des actes terroristes au Canada et contre le Canada sous la forme de perturbation, de destruction ou de déraillement de trains exploités par le service ferroviaire national de voyageurs du Canada, Via Rail Canada. L'itinéraire ferroviaire présumé ciblé était le Maple Leaf, le service de train quotidien entre Toronto et New York exploité conjointement par Via Rail et Amtrak. Un pont ferroviaire sur le ruisseau Twenty Mile à Jordan, en Ontario, a ensuite été identifié comme la cible, selon des documents judiciaires non scellés. Les suspects Chiheb Esseghaier, un ressortissant tunisien, et Raed Jaser, un Palestinien, ont été arrêtés le 22 avril 2013 par la GRC. et accusé par la suite par la Couronne relativement au complot. Les deux hommes étaient des résidents permanents du Canada au moment de leur arrestation, bien que le gouvernement canadien ait demandé l'expulsion de Jaser une deuxième fois après sa condamnation. La tentative d'expulsion a été retirée après que la Cour d'appel de l'Ontario a autorisé un nouveau procès en août 2019. Le 20 mars 2015, un jury de la Cour supérieure de justice de l'Ontario a déclaré les deux accusés coupables de tous les chefs d'accusation sauf un. Le jury a été dispensé de déterminer l'étendue de la culpabilité sur l'accusation restante. Le 23 septembre 2015, Esseghaier et Jaser ont été condamnés à la réclusion à perpétuité pour un ensemble de six infractions liées au terrorisme. En août 2019, la Cour d'appel de l'Ontario a ordonné un nouveau procès pour les deux hommes en raison de problèmes de sélection des jurés dans l'affaire Jaser, bien que la Cour suprême du Canada ait annulé le verdict le 7 octobre 2020 et, malgré la confirmation des problèmes concernant la sélection des jurés, a refusé une nouveau procès parce que leurs droits à un procès équitable n'ont pas été lésés. L'affaire a ensuite été renvoyée devant la cour d'appel qui entendra les questions restantes concernant un nouveau procès.

La Gendarmerie royale du Canada (GRC; français : Gendarmerie royale du Canada; GRC), souvent connue sous le nom de gendarmerie, est le service de police fédéral et national du Canada, assurant l'application de la loi au niveau fédéral. La GRC fournit également des services de police provinciaux dans huit des provinces du Canada (toutes sauf l'Ontario et le Québec) et des services de police locaux sur une base contractuelle dans les trois territoires (Territoires du Nord-Ouest, Nunavut et Yukon) et plus de 150 municipalités, 600 communautés autochtones et trois aéroports internationaux. La GRC ne fournit pas de services de police provinciaux ou municipaux actifs en Ontario ou au Québec. Cependant, tous les membres de la GRC ont compétence en tant qu'agents de la paix dans toutes les provinces et tous les territoires du Canada. Malgré son nom, la Gendarmerie royale du Canada n'est plus un véritable service de police à cheval, les chevaux n'étant utilisés que lors des cérémonies.

En tant que service de police national du Canada, la GRC est principalement responsable de l'application des lois fédérales partout au Canada, tandis que la loi et l'ordre généraux, y compris l'application du Code criminel et des lois provinciales applicables, relèvent constitutionnellement de la responsabilité des provinces et des territoires. Les grandes villes peuvent former leurs propres services de police municipaux.

Les deux provinces les plus peuplées, l'Ontario et le Québec, maintiennent des forces provinciales : la Police provinciale de l'Ontario et la Sûreté du Québec. Les huit autres provinces sous-traitent les responsabilités policières à la GRC, qui fournit des services de police de première ligne dans ces provinces sous la direction des gouvernements provinciaux. Lorsque Terre-Neuve s'est jointe à la confédération en 1949, la GRC est entrée dans la province et a absorbé la Newfoundland Ranger Force, qui patrouillait dans la plupart des régions rurales de Terre-Neuve. La Royal Newfoundland Constabulary patrouille dans les zones urbaines de la province. Dans les territoires, la GRC est le seul corps de police territorial. De nombreuses municipalités à travers le Canada passent des contrats avec la GRC. Ainsi, la GRC assure la police aux niveaux fédéral, provincial et municipal. Dans certaines régions du Canada, c'est la seule force policière.

La GRC est responsable d'une grande partie de la sécurité et du maintien de l'ordre au Canada. En vertu de leur mandat fédéral, les policiers de la GRC partout au Canada, y compris en Ontario et au Québec (bien qu'à plus petite échelle là-bas). Les opérations fédérales comprennent : l'application des lois fédérales, y compris la criminalité commerciale, la contrefaçon, le trafic de drogue, l'intégrité des frontières (à l'exclusion des responsabilités de contrôle des frontières exercées par l'Agence des services frontaliers du Canada), le crime organisé et d'autres questions connexes ; assurer la lutte contre le terrorisme et la sécurité intérieure ; fournir des services de protection au monarque, au gouverneur général, au premier ministre du Canada, à leurs familles et résidences, ainsi qu'aux autres ministres de la Couronne, aux dignitaires en visite et aux missions diplomatiques; et participer à divers efforts internationaux de maintien de l'ordre.

En vertu de contrats provinciaux et municipaux, la GRC fournit des services de police de première ligne dans toutes les régions à l'extérieur de l'Ontario et du Québec qui n'ont pas de force de police locale établie. Il y a des détachements situés dans de petits villages du Grand Nord, des réserves éloignées des Premières nations et des villes rurales, mais aussi de plus grandes villes comme Surrey, en Colombie-Britannique (580 360 habitants). Là, les unités de soutien enquêtent pour leurs propres détachements ainsi que pour les petites forces de police municipales. Les enquêtes comprennent les crimes majeurs, les homicides, l'identification médico-légale, la médecine légale des collisions, les chiens policiers, les équipes d'intervention d'urgence, l'élimination des explosifs et les opérations d'infiltration. Dans le cadre de sa branche des Services nationaux de police, la GRC soutient toutes les forces de police au Canada par l'intermédiaire du Centre d'information de la police canadienne, du Service canadien de renseignements criminels, des Services des sciences judiciaires et de l'identité, du Programme canadien des armes à feu et du Collège canadien de police.